mardi 15 janvier 2013

tu perds ton temps.....

...oui, c'est ce que me dit Sénèque dans " la brièveté de la vie". Je suis moins concerné aujourd'hui mais lorsque je me retourne sur mon passé , je dois reconnaître que oui , j'ai perdu une partie de mon temps. Il avait raison.
C'est incroyable; en lisant ses textes , ils sont tellement d'actualité que j'ai l'impression qu'il est toujours vivant.

je crois que le plus simple est que je te fasse partager une toute petite partie de cet ouvrage par quelques extraits choisis et tu verras que nous sommes tous concernés.
Ce petit florilège mériterait que j'arrive à aiguiser ton appétit afin que tu coures acheter l'ouvrage qui coûte (3 francs 6 sous) en format poche.

-Les heures qui nous sont données courent si rapidement que à l'exception d'un très petit nombre, la vie nous abandonne tous au moment même ou nous nous apprêtons à vivre.

-Non nous n'avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup.

-Cette vie , dont nous n'avons pas compris qu'elle passait, nous sentons qu'elle a trépassé.

-La vie si l'on sait en user, est longue mais l'un est accaparé par une activité insatiable, l'autre par une dévotion laborieuse à de vains travaux; un autre se noie dans le vin, un autre croupit dans la paresse, un autre, une ambition toujours suspendue au jugement d'autrui, l'épuise; un autre encore, le goût effréné du commerce le promène sur toutes les terres et sur les mers par appât du gain.

-Beaucoup ne s'occupent qu'a rechercher la beauté d'autrui, ou a soigner la leur.La plupart, n'ayant aucun but précis, sont les jouets d'une légèreté irrésolue, inconstante, importune à elle même qui les ballotte sans cesse d'un nouveau projet à un autre.

-Infime est la portion de vie que nous vivons.
Tout le reste de son étendue n'est pas de la vie, mais du temps.

-Allons ! regarde derrière toi et fais le compte de ta vie.
Dis combien sur ce temps, t'ont pris ton créancier, ton ami, ton roi, ton client, tes disputes avec ta femme....la course à tes mille occupations en ville. Ajoute les maladies fabriquées par nos soins, ajoute le temps inemployé, tu verras que tu as moins d'années que tu n'en comptes.

-Vous vivez comme si vous deviez toujours vivre.....
Vous ne remarquez pas combien de temps a déjà passé. Vous le perdez comme s'il coulait à flots intarissables, tandis que ce jour....est peut-être le dernier.

-Qu'il est tard de commencer à vivre au moment ou il faut cesser.
Quel stupide oubli de remettre à 50 ou 60 ans.....de vouloir commencer la vie à un âge ou peu d'hommes parviennent.( on dit souvent : lorsque je serai à la retraite je ferai ceci ou cela et c'est souvent trop tard.)

-Quand un homme a des cheveux blancs et des rides, n'en conclus pas qu'il ait longtemps vécu; il a longtemps été .

-Mais quand les hommes oublient le passé, négligent le présent et craignent l'avenir, leur existence est extrêmement brève et troublée.

Je pourrais continuer mais je ne veux pas abuser et prendre le risque de te lasser; cours l'acheter si tu en as envie."La vie heureuse" et "la brièveté de la vie" sont deux ouvrages que je te conseille.
Une question pour terminer: Peut-on philosopher quand on est pris dans les obligations de la vie sociale ? 
J'ai une réponse qui n'est que la mienne et je te laisse réfléchir à la tienne.
-titou-




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