jeudi 28 février 2013

Autorité ?



Elle est bien dévoyée l'autorité aujourd'hui c'est le moins que l'on puisse dire.
Pourquoi ? 
Oh, je sais, nous ne vivons plus dans la même société que nos parents; ce n'était peut-être pas mieux mais lorsque j'étais enfant, l'autorité était respectée.
Quand je voyais un gendarme, j'étais impressionné, on parlait à l'époque de la peur du gendarme, qui n'avait d'ailleurs pas l'intention de faire peur mais tout simplement il représentait la loi et il arrêtait les voleurs.Maintenant on peut comprendre que les gendarmes puissent avoir peur.
De même lorsque l'instituteur parlait , on l'écoutait. Nous avions le respect de l'autorité de ceux qui représentaient , la loi , le savoir, la force publique.
Aujourd'hui, le constat est édifiant,des professeurs jettent l'éponge; les forces de l'autorité se sont effondrées, les repaires ont sautés.
D'abord à la maison ou les parents peut être trop occupés ne contrôlent pas suffisamment et n'assument plus que de loin en loin leur rôle d'éducateur, puis à l'école ou les maîtres semblent parfois débordés; n'oublions pas qu'ils sont  là pour transmettre leur savoir, pas pour éduquer. Puis dans la rue ou le bien public est de moins en moins respecté; détériorations diverses, tags , etc.....
Les adultes ne sont pas toujours "l'exemple" qu'ils devraient être et que les enfants et les jeunes sont en droit d'attendre.
"Rousseau est de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de pire lâcheté que l'abandon des enfants (à eux mêmes) que l'on a pris le plaisir de faire.
Un père quand il engendre et nourrit ses enfants, ne fait qu'en cela le tiers de sa tâche. Il doit des hommes à son espèce, il doit à la société des hommes sociables et il doit des citoyens à l'état."
Il pensait que le plus sûr moyen de rendre notre enfant misérable ," c'est de l'accoutumer à tout obtenir....votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin."

Nos gouvernants, de tous bords, n'ont apparemment pas de solutions; ils paraissent débordés.
Je ne dis pas qu'ils laissent faire, mais prennent-ils le problème à bras le corps comme étant une priorité absolue au lieu de tenter de parer les coups quand ils arrivent.
C'est une tache d'envergure pour les parties qui les concernent c'est à dire l'école et l'espace public. Tache également pour les parents à la maison.

L'autorité est sans aucun doute à réinventer.
Elle est faite de droits et de devoirs.

La société n'est plus la même que lorsque j'étais enfant, elle est devenue multi-ethnique; cela ne me dérange nullement au contraire même; mais jusqu'où le pouvoir qui détient l'autorité peut accepter les différences sans qu'elles soient remises en cause ?



Le philosophe enseignant Pierre Henri Tavoillot demande si cette autorité à réinventer ne passerait pas par à la fois, de la compétence, du charisme et aussi, ça va faire sourire je le sens, de la compassion et je rajouterais de la justice.
Je connais l'homme qu'il nous faut mais malheureusement il n'est plus de ce monde depuis 2000 ans, c'est l'empereur et philosophe Marc-Aurèle. Il me semble à travers ce que je connais de lui , qu'il aurait su traiter ce problème.

En attentant notre modèle de société est en crise grave; cet effondrement de valeurs était annoncé.
La véritable autorité fait grandir; par exemple celle des parents envers leurs enfants.
IL ne faut jamais oublier que l'ordre et l'autorité dans la justice sont les conditions du progrès social.
Il y a des priorités ;occupons nous de l'éducation et de la redécouverte des valeurs au lieu de mettre des fortunes colossales dans des projets illusoires et temporaires comme l'aménagement des plages à Paris ou l'organisation des jeux olympiques(aie) et oui par ces temps difficiles il y a d'autres chats à fouetter. Utilisons cet argent là ou il est indispensable.
Il y a le feu à la maison !
-titou-



vendredi 22 février 2013

Civilité et respect


Vu la violence de l'actualité, je sais que ce que je vais écrire dans ce billet va sembler bien désuet mais peu importe , les petites causes peuvent produire de grands effets.
Je précise que je ne suis pas en colère, je serais mal placé vu mon précèdent billet.
 Je ne veux pas non plus faire de la morale déplacée; je fais juste un constat sans porter de jugement, qui me rend tout au plus légèrement triste.

c'est un entrefilet de trois lignes dans la presse locale qui m'a inspiré le sujet.

C'est Victor Hugo qui je crois a dit:
Agir bien , c'est faire que ton action fasse grandir les liens entre les hommes.

Ceux qui me lisent savent combien j'aime la nature et la montagne; j'aime aussi ceux qui la peuple , qui l'entretienne avec amour et passion.


Elle se donne aux vacanciers, un peu en été pour ceux qui éprouvent le besoin de se retrouver en harmonie avec cette nature si belle, propice à tous les rêves, loin des fureurs et des clameurs des côtes des bords de mers; 

L'hiver , il y a comme une inversion de tendance; les touristes skieurs envahissent les pistes pour leur plus grand bonheur certes, afin de profiter des pentes enneigées et assouvir leur soif d'air pur et d'activités sportives avec en plus, dans certaines stations des infrastructures pour les noctambules. Bref on se retrouve en hiver ici, un peu comme en été là-bas.

Tu ne peux imaginer ce que chaque printemps, lorsque la neige se retire, tout ce qui se découvre de "cadavres" divers; écharpes, bonnets,gants, argent, bijoux, tombés accidentellement du télésiège mais aussi tombés volontairement, bouteilles, canettes, mouchoirs, papiers d'emballages divers et mégots.

Chaque année des associations de bénévoles arpentent les pistes sous les télésièges pour ramasser et remettre en état les alpages ou vont bientôt arriver pour l'estive les troupeaux de vaches et de brebis.

Sais-tu que sous un seul télésiège, et il y en a des milliers dans les stations des Savoie, on peut trouver jusqu'à 30000 mégots de cigarettes qui , s'ils ne sont pas ramassés mettront de 2 à 5 ans pour disparaître avec le risque d'être avalés par les animaux qui broutent .


J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur ce sujet; l'environnement montagnard est fragile et sensible; il mérite, si tu veux en profiter longtemps que l'équilibre soit maintenu.
Donc , la solution est relativement simple; chacun doit faire attention.
C'est Martin Luther King qui disait:
nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons tous mourir comme des idiots.


Je n'ai rien contre les fumeurs qui sont largement traqués par ailleurs; ils ont le droit de fumer; mais leurs déchets, pourquoi les jeter dans la nature; je pense aussi aux plages de sable, ça doit être un peu pareil. Il leur appartient de trouver des solutions pour faire preuve de civilité et de respect. Je ne doute pas qu'elles existent et que nous sommes tous capables de les mettre en oeuvre.
-titou-

vendredi 15 février 2013

Colère



(photo recueillie sur internet)

Tu ne t'es jamais mis en colère? 
Si c'est le cas, tu as bien de la chance ! Personnellement, je confesse que cela m'est arrivé rarement dans ma vie mais quelquefois quand même.
J'étais tellement malheureux après... démuni, lessivé, triste....
J'aurais aimé pouvoir remonter le temps afin de reprendre le fil et démêler l'écheveau mais c'était trop tard.
J'aurais dû dans ces moments suivre le conseil du sage chinois:
" Ne te fâche pas, tu pourrais brûler en une minute le bois amassé pendant des jours."
Mais pourquoi donc cette force monte parfois sans que je puisse arriver à l'arrêter ?
Je ne sais pas bien; je me dis ,que chacun est comme il est sans chercher à savoir vraiment ce qui nous anime dans ces moments là.
Ce que je sais par contre c'est que il y a possibilité de s'améliorer.
Naît-on pour certains, en colère ?
devient-on colérique  ?
Est ce qu'un adulte en colère doit son état à un traumatisme qui remonte loin, peut-être jusqu'à son enfance ?

Je n'ai pas de réponse satisfaisante; seul un médecin spécialisé pourrait peut-être m'éclairer.
La seule chose que je sais , c'est que la colère n'est pas bonne conseillère et qu'il est possible de travailler à son apaisement.
On dit parfois de quelqu'un qu'il est "soupe au lait" ou qu'il monte les tours facilement.
Parfois on parle de saine colère parce que elle permet d'évacuer; certes ça fait peut être du bien à soi mais celui ou celle qui réceptionne ta colère, tu y penses? les mots prononcés peuvent parfois blesser à mort. La violence physique n'est plus très loin.
Est ce que nos colères ne seraient pas finalement de la peur ? Un signe de faiblesse sans aucun doute.
(photo internet)

Difficile de s'améliorer ? Pas tant que ça.
Il est tout à fait normal au cours d'une vie de s'estimer victime d'injustice parfois d'ailleurs de la part de proches, ou de médisance, qui justifie de notre part une réaction de colère.
Le risque c'est de s'égarer avec des réactions disproportionnées; il convient de réfléchir, de raisonner avant de se laisser submerger.
Notre perspicace Jean de La Fontaine nous donne un bon conseil:
Il faut faire coucher la colère à la porte.
Que faire alors ?
La sagesse voudrait que je fasse le dos rond et que mon âme s'élève au-dessus de la mêlée; mais qui a cette sagesse ? Peu de gens..certainement pas moi.
Alors j'essaie d'anticiper, bien en amont, je préfère "négocier"(je n'aime pas trop ce mot dans le contexte) calmement; je préfère écouter, faire preuve de patience; ainsi , la relation peut se calmer dans les moments inévitables de conflits.
En fait il faut arriver à garder la maîtrise de la situation et rester calme.
 Hum !! oui pas facile lorsque la tourmente est là. Justement voilà pourquoi il faut anticiper pour se protéger en cas d'attaque; qu'elle vienne de ton "intérieur" ou de l'extérieur. Comme lorsque un ouragan est annoncé, il faut protéger les personnes et les biens avant qu'il soit sur la zone.

Si les noeuds sont trop serrés , j'aurais tendance si je suis impatient à couper les fils que j'ai laissé "au fil du temps" (tiens encore un fil de plus) s'emmêler.
Oui , il faut du temps pour (de-mêler) ; tu n'as jamais été à la pêche ?
Mais cela en vaut la peine; ces fils, ces liens ont un jour été unis, parallèles.
La colère est je le répète mauvaise conseillère; sortir de ses gongs c'est laisser libre cours au mauvais côté de soi.
Marc Aurèle mon maître stoïcien disait que:
Les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes.
Rester calme en toutes circonstances est une grande qualité et signe de sagesse. Alors au travail ! 
-titou-



lundi 11 février 2013

Condition humaine .





Chacun à sa place obéit aux lois immuables de la nature,ainsi que de sa nature. Les végétaux, les animaux, les hommes.....
L'homme , cet animal doté de conscience, à quoi est-il destiné ?
Je n'ai pas de réponse à cette question . Qui en a ?

Nous sommes ce que nous faisons de nous disait Jacob Boehme , le cordonnier métaphysicien et théosophe.

Je sens bien en moi quelque chose de secret et de personnel qui me pousse vers ma destinée que je crée d'ailleurs moi-même au fils des années de ma courte vie.

Montherlant disait que :tout est affaire de point de vue, et le malheur n'est souvent que le signe d'une fausse interprétation de la vie.


Je crois bien en effet qu'il faut arriver à calmer nos exigences et simplifier notre vie.
Oui, je sais, tu vas dire que je me répète un peu au fil de mes "billets" mais c'est pour moi une certitude et je ressens le besoin sans doute d'enfoncer le clou :
 le bonheur passe par une vie de joies toutes simples; il est inutile de compliquer .

La vie, nos vies sont déjà complexes; pourquoi en rajouter au lieu d'essayer d'alléger le fardeau.

Ma condition d'humain me demande d'aller vers l'autre, vers la rencontre.....L'écheveau des relations humaines pourrait être comparé à un édifice ou chaque pierre participe à sa construction et à sa solidité; une pierre manque et l'équilibre n'est plus !

Antoine de Saint-Exupéry disait....que nous sommes un noeud de relations et rien d'autre.
Il est , je pense impératif, de calmer et d'apaiser les relations de notre condition d'humains.
C'est difficile certes...mais n'est-ce pas un beau projet de vie ?
Cette jolie pensée de Démocrite me fait réfléchir:
 On cherche le bien sans le trouver et l'on trouve le mal sans le chercher.

Je propose d'inverser la tendance, cherchons et trouvons le bien.
Oh je sais , il n'est pas toujours facile de discerner ce qui est bien; souvent des éléments nous échappent; c'est pourquoi j'aime à me tremper et retremper dans les pensées de nos anciens qui pour beaucoup nous ont tracé la voie . Socrate disait il y a bien longtemps que "le combat de la vie , est le plus beau et le plus difficile des combats."
Vis tes rêves, sois plus léger, trouves ce que tu es. 
Notre condition d'homme à la fois libre et responsable.
-titou-

jeudi 7 février 2013

Valeur, Valeurs .....




j'ai souvent remarqué que les signes, les évènements les détails insignifiants,  tout ce qui fait que les choses ont une valeur que nous ne percevons pas toujours sur le moment par manque d'attention.

Pourtant ce sont les choses ordinaires pour paraphraser Teilhard de Chardin qui donnent une immense valeur à la vie.

L'une des valeurs les plus importantes c'est l'attention; l'attention au dedans et au dehors; la connaissance de soi, des autres, les relations humaines qui font le sel de la vie.

L'angle de vue , la perspective que je donne à ma vie va déterminer ce qui fait mon malheur ou mon bonheur.
C'est, en d'autres termes, la qualité de mes choix qui fonde la qualité de ma destinée.

lorsque je regarde les déséquilibres de la planète, je me demande si l'homme est capable de réagir, de trouver l'énergie qui va le sauver. 

Cette énergie c'est celle de l'amour; il n'y a qu'elle qui pourra le sauver.
Alors....il faut donner le meilleur de soi, de suite, sans attendre car après c'est trop tard.
Un vieillard qui meurt dit le proverbe, c'est comme une bibliothèque qui brûle. Ce n'est pas tant la sagesse qui compte mais cette qualité philosophique essentielle et primordiale qui consiste à s'émerveiller.
S'il n'y en avait qu'une, c'est celle là qu'il faudrait tenter de transmettre à nos enfants.

C'est Proust qui disait:qu'on ne reçoit pas la sagesse; il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous,ne peut nous épargner.

Je me demande à quoi servent les immenses progrès technologiques, si finalement à côté ils génèrent autant de désordres psychologiques dans les populations qui souffrent de trop de matérialité dans un monde dirigé par la finance.

Alors , les valeurs d'attention, de perspective (angle de vue) , d'énergie , d'amour ,de qualité de nos choix de vie, de don du meilleur de soi, et d'émerveillement sont sans doute quelques unes de celles qui peuvent me rendre heureux. Alors je veux m'y employer tant qu'il est encore temps.
-titou-

dimanche 3 février 2013

Tu fais quoi dans la vie ?


Couverture de l'ouvrage de Benoit Chauvet-histoires à lire-  histoire d'en rire.
                         


lorsqu'on est à la retraite depuis plusieurs années, on ne se rend plus bien compte de certaines choses du quotidien .
 Après un sentiment, pour certains, d'inutilité on tente d'organiser sa nouvelle vie; tous les projets ou on s'était dit lorsque on travaillait, quand je serai en retraite je ferai ceci ou cela parce que j'aurai enfin le temps et puis l'envie s'émousse, on trouve que ça n'a plus beaucoup d'intérêt il y a peut être autre chose pour occuper son temps ; certains s'investissent dans le social, d'autres enfin peuvent bricoler ou faire leur jardin.Mais qu'on le veuille ou non, petit à petit, insidieusement, on sort du "circuit"..
nous ne voyons pas que la société continue à avancer sans nous; les années passent ,les choses changent et évoluent sans nous;pas toujours en bien d'ailleurs et on devient même, pour certains actifs, des nantis inutiles, des privilégiés, comme si toute notre vie de travail ne comptait pas, comme si toutes les cotisations versées durant ces années de labeur n'avaient plus aucun sens.
J'entends bien à la radio les mauvaises nouvelles sur le chômage, je vois des images à la télévision de gens dans les rues se battre pour sauver leurs emplois; c'était déjà comme cela avant ; de ce point de vue rien n'a changé.

tout ce préambule pour te dire que j'ai passé une journée dans une agence d'intérim dirigée par une amie .
j'ai regardé comment se passait une journée ordinaire.
D'abord, parti à 7 heures du matin, 45 minutes de route; en arrivant à proximité de Genève vers Annemasse , des files de voitures ininterrompues dans tous les sens.
 Lorsque tu es en retraite , tu entends à la radio qu'il y a des bouchons aux abords des grandes villes mais tu ne les vois plus alors ça devient diffus dans ta tête.
Une fois arrivé dans l'agence de mon amie,
le peu que j'ai vu au cours de cette journée m'a éclairé sur mon niveau de déconnexion. 
Mon principal souci quotidien étant de savoir si la météo est favorable pour partir en montagne.
il faut à la fois de la rigueur mais tellement de compassion de gentillesse de courtoisie, être proche tout en étant professionnel pour cerner le "profil" sans prendre pour autant sur soi les problèmes de tous ces gens qui cherchent ;qu'ils soient jeunes ou plus âgés souvent bardés de diplômes, parfois démunis et trouver des solutions pour les sortir de l'impasse et de l'angoisse ou ils se trouvent pour des raisons diverses et qu'il convient de ne point juger.

Comment faire ? dans un monde ou pour survivre matériellement et donner un sens à ses jours il faut un travail et que des millions dans notre Pays n'y ont pas accès ; n'est ce pas le souci principal?
Redonner confiance est une tache essentielle.
Maurois soutenait que dans toute affaire il existe une occasion parfois fugitive d'être vainqueur.
Seuls valent à mes yeux ceux qui cherchent vraiment du travail et non pas ceux qui veulent seulement trouver un moyen d'utiliser les ficelles pour conserver les droits d'un régime social avantageux et ou ils trouvent plus normal de rester à la maison mieux payés que s'ils allaient travailler en perdant de vue que pendant ce temps là, leurs droits s'amenuisent, qu'ils ne cotisent pas pour leur retraite et surtout que l'oisiveté est mère de tous les vices.

Chercher un travail est un travail constructif.
je me dis que j'ai bien de la chance de ne plus être confronté à ces soucis qui font le malheur de tant de gens écrasés par la vie et la société. Il est triste de voir ces hommes et ces femmes qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts, chez qui les factures impayées s'accumulent et créent une angoisse qui les submergent.

Ça n'a pas été un choc mais une
 re-prise de conscience, un rappel de ce que vivent beaucoup de nos compatriotes et qui les écartent des joies simples de la vie.
Je suis rentré fatigué mais content de voir que des gens s'intéressent vraiment aux autres et essayent de les aider à sortir la tête de l'eau et de préférence définitivement. Certes il ne le font pas pour rien mais ils le font et ils le font bien.
-titou-


Picasso