samedi 15 mars 2014

Les Suisses, la nature, une philosophie de vie.



Prise de conscience;
depuis des siècles, voilà un peuple qui a su "apprivoiser" la montagne tout en la respectant.
Avec la prolifération des aménagements en station d’ailleurs pas toujours esthétiques ça va parfois un peu loin. 
Mais là n'est pas le cœur du sujet dont je veux te parler; il s'agit plutôt des endroits sauvages ou naturels qui n'ont pas été touchés par la prolifération des remontées mécaniques.

L'hiver notamment, il y a un danger important et il y a des choix à faire entre argent et respect de la nature.


Ils ont du courage les Suisses et autres Valaisans pour aller encore plus loin dans ce respect, parfois à contre courant des pratiques en faisant le choix de restreindre la liberté des skieurs au bénéfice de celle des animaux qui, l'hiver dans des conditions souvent extrêmes ont du mal à survivre et ont besoin de tranquillité afin d'éviter de perdre leur précieuse énergie en fuyant devant l'homme.

Nos voisins montrent l'exemple; alors bien sûr, les adeptes du ski hors pistes du free ride ,les raquetteurs, se sentent frustrés car ils n'ont pas le sentiment de déranger respectueux qu'ils sont déjà naturellement de leur environnement.

Le problème c'est que les animaux sauvages on ne les voit pas l'hiver ou très peu.
Les lagopèdes, les tétras lyre, les grands tétras sont les plus menacés; l'intrusion de l'homme dans leur environnement les obligent à fuir et leur demande beaucoup d'énergie et du coup ils s'affaiblissent très vite.
Pour les chamois et les bouquetins le problème est différent; lorsqu'ils sentent le danger ils se réfugient en forêt et là, c'est la nature qui trinque car ils mangent pour se nourrir les jeunes pousses des sous bois et arbres de demain.

Nos cousins frontaliers ont donc créés des zones dites de "tranquillité" dans le cadre d'une campagne "RESPECTER C'EST PROTÉGER" afin de sensibiliser tous les usagers de la montagne pour que tout le monde y trouve son compte; n'oublions pas que les animaux occupaient l'espace avant les skieurs et que nous sommes en quelque sorte invités chez eux ; ils veulent bien partager mais nous devons absolument respecter leur territoire de vie hivernale.

La cohabitation est possible et les alpes Françaises devraient se pencher rapidement et sérieusement sur ces problèmes; à ma connaissance seul le massif des Bauges a enclenché un processus de protection identique.


Pour ma part, je serai plus attentif à l'avenir afin d'éviter de perturber la faune sauvage au milieu de ces paysages calmes, sereins et somptueux.

Tu peux toujours me rétorquer qu'il y a des problèmes plus graves dans le monde; c'est vrai tu as raison , mais si chacun fait sa part dans son domaine de prédilection les choses iront mieux. je ne suis compétent ni en finances ni en politique ni en économie ni en règlement de conflits; je laisse cela à des spécialistes; alors je travaille sur ce qui m’intéresse; le respect de la vie et de la nature que l'homme détruit sans se rendre compte qu'il va à sa propre perte.
-titou-

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